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dimanche 16 octobre 2011

HERMES TRISMEGISTE



Que sait-on en fait du personnage qu'est Hermes TRISMEGISTE, si ce n'est le fait qu'il est considéré par les alchimistes gréco-égyptiens, arabes et occidentaux comme le père de l'Alchimie. Il reste néanmoins un personnage mythique de l'antiquité grecque et égyptienne, d'ailleurs n'est-il point dénommé, à l'origine, sous l'appellation de :"Hermes ho Trismegistos".

Ce nom fait référence, au travers de la mythologie grecque, au dieu Hermes en rapport, et comparable, au dieu Thot de l'Egypte antique. Comme le dieu Thot, il est rassembleur et secrétaire des dieux eux-mêmes. C'est aussi, pour certains, l'inventeur de l'écriture, de l'astronomie, etc...

La généalogie d' Hermes TRISMEGISTE veut qu'il soit le fils d'"Agathodé", lui-même fis de "Thot", le premier "Hermes". Son nom d'Hermes TRISMEGISTE, le trois fois très grand, serait apparu au IIème siècle de notre ère.

Au moyen-âge, pour Roger BACON Hermes est dit "triple" parce qu'il a fait la philosophie triple, à savoir, naturelle, morale et métaphysique. L'Alchimie faisant partie intégrante de la philosophie naturelle.

Cependant, l'idée qu'Hermes TRISMEGISTE soit l'inventeur de l'Alchimie s'impose réellement, en fait, à la Renaissance, avec la découverte d'écrits qui lui sont attribués. A la fin du XVème siècle, Bernard LE TREVISAN affirme, dans son "Livre de la philosophie naturelle des métaux", qu'Hermes TRISMEGISTE est le fondateur de cet Art, car "il sut toute triple philosophie naturelle, à savoir minérale, végétale et animale".

Les écrits attribués à Hermes TRISMEGISTE

Clément d'ALEXANDRIE affirme qu'il existe quarante deux livres, dont trente six contiennent l'ensemble de la philosophie égyptienne et six autres la médecine. Cependant, les ouvrages les plus connus, portant sur l'Alchimie, ou philosophie Hermétique, et auxquels je vais m'atteler à vous en faire mes propres commentaires, sont : "La Table d'Emeraude" et "Les sept chapitres". Cependant, comme le disait si bien HUGINUS A BARMA "Lisez, méditez, priez et gardez le silence".

La Table d'Emeraude

Bien qu'il soit difficile d'admettre qu'un texte ait été rédigé par un personnage à priori mythique, il nous est néanmoins parvenu une traduction en vieux français de la "Table d'Emeraude" d'Hermes TRISMEGISTE. Les sceptiques pourront décrier à volonté les lignes que je vais vous livrer, cependant il ne faut surtout pas oublier que la "Table d'Emeraude" est un peu comme une "Pierre de Rosette".

Je me suis permis de retranscrire le texte, non pas en vieux français tel que je l'ai reçu, mais en conservant néanmoins toute la phraséologie. Je pense, de surcroît, que ces lignes permettront d'entrevoir toute la difficulté de la philosophie hermétique. Ce texte est très court, mais loin d'être vide de sens...

"Il est vrai sans mensonge, certain et très véritable.
Ce qui est en bas, est comme se qui est en haut: et ce qui est en haut, est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une seule chose.
Et comme toutes les choses ont été, et sont venues d'un, par la méditation d'un : ainsi toutes les choses ont été nées de cette chose unique, par adaptation.
Le Soleil en est le père, la Lune est la mère, le Vent l'a porté dans son ventre, la Terre est sa nourrice. le père de tout le "télesme" de tout le monde est ici. Sa force ou puissance est entière ainsi elle est convertie en terre.
Tu sépareras la Terre du Feu, le subtil de l'épais doucement, avec grande industrie. Il monte de la Terre au Ciel, et derechef il descend en terre, et il reçoit la force des choses supérieures et inférieures.
Tu auras par ce moyen la gloire de tout le monde : et pour cela toute obscurité s'enfuira de toi.
C'est la force forte de toute force : car elle vaincra toute chose subtile, et pénétrera toute chose solide.
Ainsi le monde a été créé.
De ceci seront et sortirons d'admirables adaptations, desquelles le moyen en est ici.
C'est pourquoi j'ai été appelé Hermes Trismégiste, ayant les trois parties de la philosophie de tout le monde.
Ce que j'ai dit de l'opération du Soleil est accompli, et parachevé."

1/L'art de l'Alchimie est vrai et certain
- Vrai, car l'art de l'Alchimie a été donné.
- Certain, c'est-à-dire expérimenté et vérifié.

2/La Pierre doit être divisée en deux parties
-Mercure volatil = Air
-Soufre fixe = Terre
 Dans le Grand Oeuvre deux phases primordiales concernent ces deux principes, à savoir la séparation puis la conjonction.

3/La Pierre a en soi les quatre éléments
Rappelons que les quatre éléments en occultisme et particulièrement en Alchimie sont :
1/La Terre
2/L'Eau
3/L'Air
4/Le Feu
Donc deux éléments masculins et éléments féminins.

4/La Pierre a Père et Mère, qui sont le Soleil et la Lune
-Le Soleil symbolise en Alchimie l'or des philosophes.
-La Lune quant à elle représente l'argent des philosophes.

5/La conjonction des parties est la conception et la génération de la Pierre
Après la séparation du fixe et du volatil, intervient la conjonction. "Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut : et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas."

6/La Pierre est parfaite si l'âme est fixée dans le corps
L'or des philosophes est à l'origine impure, la conjonction se doit d'être parfaitement réalisée et fixée.

7/La mondification de la Pierre
La PIERRE PHILOSOPHALE se multiplie, cependant une préparation spécifique doit y être apportée; la "mondification". C'est-à-dire débarrasser la Pierre de ses impuretés : "Tu sépareras la Terre du Feu, le subtil de l'épais, doucement avec grand industrie."
Séparer signifie dissoudre, car la dissolution est la séparation des parties.
La Terre du Feu, le subtil de l'épais; cette expression semble faire référence au résiduel du Feu, de l'Air et de l'Eau, ainsi que de toute substance de la Pierre impropre à sa nature.

8/La partie non fixe de la Pierre doit séparer la partie fixe et l'élever
Après l'opération de "mondification" la Pierre peut se démultiplier. Pour se faire il faut qu'elle soit pénétrante dans les corps durs : "Il monte de la Terre au Ciel et derechef descend en terre". L^'esprit volatil doit donc être donné à la pierre, en quantité suffisant,  par la sublimation et en la rendant "subtile", c'est ce que nous dit le philosophe par ces mots : "Il monte de la Terre au Ciel".

9/La Pierre volatile doit derechef être fixée
A l'origine trop volatile, la pierre se dissoudrait, il faut donc la fixer immédiatement en la sublimant de nouveau, jusqu'à ce qu'elle redescende : "Et derechef descend en terre. Et ainsi elle reçoit la forces des choses supérieures en sublimant, et des inférieures en descendant."
Cela signifie que ce qui est corporel serait fait spirituel par la sublimation, et le spirituel serait fait corporel lorsque la matière redescend. Par ce fait elle est fixée.

10/Utilité de l'Art et efficacité de la Pierre
-"Tu auras par ce moyen la gloire de tout le Monde"
-"Et pour cela toute obscurité s'enfuira de toi"
-"Ceci est la force forte de toute force"
-"Car elle vaincra toute chose subtile et pénétrera toute chose solide"
1/Ceci est l'aboutissement mais sans aucune vanité.
2/Ni pauvreté, ni maladie.
3/Aucune comparaison avec toute chose existante en ce monde.
4/Elle convertira l'Argent Vif en le durcissant et pénétrera les autres métaux solides.

11/Le Magistère imite la création de l'univers
"Ainsi le monde a été créé"
Du chaos, le Créateur, après avoir savamment séparé et rectifié, a divisé une masse confuse en quatre éléments.
-Terre
-Air
-Eau
-Feu


12/Déclaration énigmatique de la matière de la PIERRE PHILOSOPHALE
-"C'est pourquoi j'ai été appelé Hermes TRISMEGISTE, c'est-à-dire trois fois très grand"
-"Ayant les trois parties de la philosophie de tout le Monde"
1/le philosophe exprime ici ouvertement de quoi se compose la PIERRE PHILOSOPHALE, en se nommant lui-même; Hermes étant  assimilé au dieu romain Mercure.
2/Les trois partie de la philosophie universelle sont : le minéral, le végétal et l'animal.

13/Pourquoi la Pierre est appelé parfaite ?
La PIERRE PHILOSOPHALE est dite parfaite car elle est en elle-même la nature de toutes les choses minérales, végétales et animales.

Pour mémoire, HORTULAIN (le jardinier) de part son traité : "Explication de la Table d'Emeraude" m'a influencé dans la déclinaison en treize chapitres de mes propres commentaires. 

Le SANCELRIEN TOURANGEAU nous dit : "lis-moi avec attention; point de chimère dans la tête, point d'autre occupation, point de manipulation avant d'entendre les philosophes."

Les Sept Chapitres - d'Hermes TRISMEGISTE

De tous les ouvrages de philosophie hermétique, les "Sept chapitres" d'Hermes TRISMEGISTE est l'un des plus obscures.
Toute fois, une somme de connaissances alchimiques nous est livrée dans ce traité.

Il faut tout d'abord noter que l'ordre des chapitres ne concorde en rien. En effet, il nous est enseigné dans le dernier chapitre de quoi nous devons extraire notre Matière Première.
L'or doit être putréfié pour obtenir son âme ou Matière.
Ensuite, nous apprenons différentes opérations que doivent subir les deux principes, à savoir le soufre et le mercure. Le premier de ces principes, le soufre (fixe), sert notamment à donner une "teinture", pour cela il doit être traité afin de le rendre non combustible. Le second principe, le mercure (volatil), doit tout d'abord être purifié et diverses opérations le rendront fixe.
Je développerai ces différentes parties du Grand Oeuvre en vous faisant part de mes découvertes. Il reste néanmoins certain que je puisse avoir un raisonnement erroné sur certains points, et de toute manière, la philosophie étant l'art de la méditation, il m'est impossible de vous révéler  l'intégralité de mes réflexions obtenues depuis plus de vingt ans. Initié, je serais proscrit par les alchimistes.

Chapitre I

"Sachez enfants des sages qu'il n'y a une division de l'eau des anciens philosophes qui la divisent en quatre autres, une en deux, et trois en un, desquelles la troisième partie appartient à la couleur, savoir l'humeur qui la coagule, or, les deux tiers de l'eau qui sont les poids des sages."

L'eau des anciens semble être la Matière première qui se subdivise en quatre parties, à savoir les parties visibles que sont la Terre et l'Eau, renfermant en elles-mêmes les parties invisibles que sont le Feu et L'air.
"Prenez de l'humeur un once et demie et de la rougeur méridionale, c'est-à-dire de l'âme du soleil la quatrième partie, c'est-à-dire une demie once, et du mercure citrin semblablement une once et demie, et u"ne demie de l'orpiment qui fait huit, c'est-à-dire trois onces."

Nous avons là la description de la fabrication de l'eau des philosophes. Comme dans tous les ouvrages nous pouvons remarquer la part prépondérante de l'or.

"Sachez que la vigne des sages se tire en trois choses et que son vin se parfait à la fin de trente : entendez donc l'opération. La décoction le diminue, la teinture l'augmente, car la Lune se diminue après quinze jours et elle s'augmente au troisième, c'est donc là le commencement et la fin"
La vigne des sages est la Matière Première d'où provient les trois principes que sont le soufre, le mercure ou "Argent Vif", et le sel ou "arsenic". La décoction semble être la sublimation de l'"Argent Vif" et la teinture est le soufre.

"Sachez que le chef de l'oeuvre est le corbeau, qui en la noirceur de la nuit et clarté du jour, vole sans aile, la coloration se tire de l'amertume qui est en sa gorge, la rougeur sort de son corps et de son dos on tire une vraie eau."

Le corbeau représente la putréfaction. Je ne puis en dire plus...

"Mettez le donc en feu humide et le faite cuire, lequel feu augmente la chaleur de l'humeur et tue la sécheresse de l'incombustion jusqu'à ce que la racine apparaisse, et tirez d'iceluy la rougeur et la partie légère jusqu'à ce que la troisième partie demeure."
Il nous enseigné dans ce paragraphe la façon de rendre fixe le volatil et incombustible le combustible via le "bain-marie", découverte imputée aux alchimistes.

Chapitre II

"Mon fils prenez le volatil qui vole, submergez le et le divisez, tirez et chassez de lui la couleur qui le tue, à  ce qu'il soit fait vif, et qu'il vous réponde, ne volant par les régions, mais qu'il contienne appertement ce qui vole, car si vous le tirez de l'affliction, après l'affliction dans les jours qui vous sont connus, vous serez roi par raison".

Nous reprenons la une partie du chapitre précédent, et nous savons que nous devons, par sublimation de l'Argent Vif, ôter sa partie volatile en l'arrosant continuellement de son Eau de sublimation, jusqu'à ce que l'élément Air soit chassé.

Nous apprenons en outre qu'il nous faut ôter la couleur noire de l'Argent Vif afin d'obtenir une couleur blanche qui symbolise la pureté.

"Et sachez cela mon fils, si si vous ne savez mortifier et introduire la génération, vivifier les esprits, les modifier, et introduire la lumière jusqu'à ce qu'ils soient combattus, colorez et purifiez de leurs tâches et ténèbres, vous ne savez rien et ne parferez rien."

Ce passage est néanmoins assez explicite quant aux différentes opérations que nous devons faire subir au mercure et au soufre. A savoir, les purifier de leurs impuretés en les mortifiant et les vivifiant.

Chapitre III

"Or quand vous laissez le feu sur la feuille de soufre et que le terme des coeurs entre sur lui, qu'il soit lavé par lui, et que son ordure soit extraite alors qu'il s'altère, et la teinture demeure rouge par le feu comme la chaire. Notre fils "roi" engendré reçoit sa teinture du feu, et la vie et la mort et les ténèbres le fuient."

Il nous est livré ici la façon d'obtenir la teinture rouge qui naît du soufre purifié et rendu non combustible.

Chapitre VI

"Entendez fils des sages que cette pierre crie : protégez- moi et je vous protégerai, me voulez vous rendre ce qui m'appartient afin que je vous aide."
"Le soufre est fait du citrin qui est tiré du noeud rouge."
"Fils des sages, ne brûlez le corps du leton par trop grand feu et il vous arrosera de la grâce que vous cherchez, et faites que le volant ne s'envole devant le poursuivant et qu'il repose sur le feu, et encore que le feu soit bouillant, et que la chaleur du feu bouillant se corrompe, il est mercure."

Il faut rendre à la Pierre les esprits que nous lui avons ôtés. Il convient d'entendre dans cette allégorie le mercure et le soufre. Nous pouvons noter que les termes "leton"(rien à voir avec la laiton) et "noeud rouge" employés ici symbolise l'or. Par contre le "citrin" est l'âme de l'or.

Le soufre est donc issu de l'âme de l'or et le mercure, du corps de l'or. Cela signifie du métal imparfait, ou or impure, lui-même grâce à une ignition modérée.

Chapitre V

"Mon fils, ce qui naît du corbeau est le principe de cet art."
"Alors il se fait un dragon qui mange ses ailes et qui se mortifie, cela mettez le avec son mercure en feu petit sur le four, et prenez garde diligemment qu'il ne sorte du vase, et sachez que les temps de la terre sont en l'eau, et se fait jusqu'à ce que vous les mettiez dessus."

Le corbeau symbolise la couleur noire donc la putréfaction. Le dragon qui mange ses ailes représente la fixité de la Matière, il faut fixer le mercure volatile. Cette délicate opération devant se réaliser au bout d'une, deux, ou trois semaines, par feu doux. Comme indiqué dans de précédents ouvrages, dans le verre, vase, ou bien encore cucurbite, la matière volatile monte, le but de la chauffer est donc de stopper cette volatilité et de faire redescendre le mercure ainsi fixé... Je ne puis en dire plus !

Chapitre VI  

"Outre plus il nous faut exposer la disposition de l'onguent qui coagule les natures futures, et orne les soufres et les préfères à tous autres onguent parfaits... qui est appelé divin soufre et figure aux autres onguents, qui est l'onguent occulte...duquel il ne se voit aucune disposition, et habite en son corps... qui nous faut extraire par un art et entendement subtil sans combustion aucune."
"Sachez mon fils que qui ne connaît point la différence ne connaît pas si bien les deux soufres, non pas que les onguents qui se subliment des pierres soient souillés, pour accomplir la teinture."
"Or les deux mêlez avec leurs corps, il se fait un parfait, et il faut savoir que deux soufres teignent, mais ils s'enfuient, lesquels il faut fort bien les séparer et les retenir de leur fuite, et sachez que le Ciel se joint médiocrement avec la terre, et le médiocre est défiguré avec le Ciel et avec la terre, ce qui est eau. Et toute la première est l'eau qui sort de cette Pierre, et le second est vraiment l'or, et le troisième l'ordure. Or, en ces trois sont la fumée, la noirceur et la mort, il nous faut donc chasser la fumée qui est au-dessus de l'eau, la noirceur de l'onguent et des fèces la mort, et ce par dissolution, ce qui étant nous avons une très grand philosophie, et le secret des secrets."

Dans ce chapitre très long, bien que je n'en ai extrait que les parties qui me semblent les plus intéressantes, et très obscure, je puis affirmer qu'il y a en Alchimie deux sortes d'esprits du soufre; l'un combustible, le second donnant la teinture de la PIERRE PHILOSOPHALE, à savoir au rouge. Cependant, sans combustion aucune, il nous faut séparer ces deux esprits du soufre, qui ne sont nullement inutiles, sauf pris séparément, mais au contraire, se complètent, l'un en deux.

Chapitre VII

"Fils des philosophes, les corps sont sept, desquels le premier est or très parfait, le Roy [...] l'or contient tout corps, et vivifie, et est le levain de l'élixir, et sans lui il ne peut jamais être parfait."
"Car comme la pâte ne peut être levée sans levain ainsi que vous aurez très bien nettoyé les corps, et séparé l'ordure...mettez en ce levain, et faite eau et terre jusqu'à ce que l'élixir soit fermenté, et que la pâte soit faite levain... Comme l'or soit fait le levain, méditez et voyez si le ferment d'un chose est faite d'une nature différente de la sienne, considérez donc comme le ferment n'est point d'autre nature de la pâte, et notez que le ferment blanchit la confection, empêche la combustion, retient la teinture à ce qu'elle ne s'envole, et rejoint les corps, et les conjoint ensemble, et les fait entrer, et en cela gît la clef des philosophes et la fin de l'oeuvre."
"L'or donc est la très précieuse pierre sans tache, tempère, et ne peut être corrompu par le feu, air, terre, ni eau."

Les sept corps sont évidemment les sept métaux, à savoir : l'or, l'argent, le mercure, le plomb, l'étain, le fer et le cuivre (dont j'ai fort peu parlé, mais qui a dans la réalisation du Grand Oeuvre une certaine importance), représentés par les sept planètes primordiales.

L'or est le métal, imparfait dans son corps, mais qui doit devenir le métal parfait par excellence, car telle est son âme. De lui nous devons extraire la Matière Première, utile à la réalisation de la PIERRE PHILOSOPHALE en "projection" ou bien encore en "élixir".






















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