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dimanche 6 novembre 2011

DECOUVERTES ALCHIMIQUES



Comme chacun sait, les découvertes scientifiques se sont étalées sur un nombre incalculable de siècles, des premières civilisations jusqu'au XXIème siècle. Certes, du XIXème siècle, et la révolution industrielle, à nos jours, le mouvement s'emballe, et les application scientifiques se multiplient et parfois même nous effraient.

En ce qui me concerne, je pense que l'Alchimie a largement contribué au développement de deux sciences, connues et reconnues, que sont la chimie moderne et la médecine. D'ailleurs, le terme chimie est directement issu étymologiquement du mot Alchimie. Au travers de ce message, je vais essayer de démontrer, parfois preuves à l'appui, la contribution de l'Art aux progrès avérés de ces deux sciences.

Alchimie - Chimie

L'une des premières découvertes, dont nous sommes certains, est l'invention du "bain-marie" qui permet de chauffer une substance dans une température modérée, mais surtout constante. L'alchimiste Marie la JUIVE en fut l'initiatrice aux alentours du IIIème siècle de notre ère.

Un alambic est décrit, voire créé et expérimenté, par ZOSIME d'Alexandrie. Cet instrument est reconnu aujourd'hui dans nombre de fonctions chimiques.

Vers le VIIIème siècle, l'illustre GEBER, alchimiste arabe auteur avéré de nombreux traités d'Alchimie, notamment "La somme de la perfection" , ouvrage qui, de part certaines allégations, aurait été écrit par un Pseudo-Geber, mais je ne suis pas à la polémique; cite et développe certains acides comme : l'acide citrique, l'acide acétique, et l'acide tartrique.

Albert le Grand, quant à lui avance les qualités chimiques du "cinabre", de la "céruse", du "minium" et connaît la "potasse caustique".

Plus tard, Arnauld de Villeneuve découvre trois acides très importants; sulfurique, muriatique et nitrique. il découvre de plus le principe odoriférant des végétaux macérant dans de l'alcool.

Raymond LULLE découvre le bicarbonate de potassium vers 1330.

Par des distillations successives de l'alcool, appelée aqua ardens, Jean de Roquetaillade, nous donne un aperçu de la notion de quintessence, très utile à l'industrie pharmaceutique dans les siècles actuels et à venir. Souvenons-nous de la teinture d'antimoine, le calomel ou bien encore du sublimé corrosif.

Jan Baptist van Helmont, de part ses travaux sur une chimie pneumatique, identifie le "gaz carbonique" (ou gaz sylvestre), les gaz étant la résultante d'"exhalaisons ", et l'air en est le réceptacle.

Au XVIIème siècle, Hennig Brandt découvre en 1669 le phosphore.

De plus, s'intéressant aux principes alchimiques, Isaac Newton explique le déplacement d'un métal dans un sel par un autre métal. Il explique l'élasticité des gaz et la cohésion des solides et des liquides.

L'invention de la porcelaine serait due a l'alchimiste Johann Friedrich BÖTTGER, celui-ci serait parvenu à percer le secret de la pâte de porcelaine.

Enfin, pour les "positivistes", la transmutation des métaux imparfaits en métaux parfaits reste une aberration. Cependant, Ernest RUTHERFORD réalise en 1919 la première transmutation artificielle :
En effet, il bombarde de l'azote avec du radium et obtient... de l'oxygène.

Alchimie - Médecine

Il est certain que l'Alchimie, au sens propre du terme, ne semble pas avoir, au fil des âges, participé aux progrès de la médecine. Cependant, dans quel contexte, cet Art, et je dis bien Art, a pu contribuer à prodiguer quelques avancées médicales.

Nombre d'alchimistes, comme vous pouvez le constater au travers de la page que j'ai écrite "alchimistes connus et méconnus", avaient pour profession : médecin

Cela n'est pas sans rapport avec, avant toute chose, de guérir des patients dans un contexte médical à l'époque peu approprié, mais bien de rechercher une alternative aux méthodes conventionnelles de cette même époque.

Je ne ferai pas diatribe de pseudo remèdes miracles, Fulcanelli et Eugène Canseliet ayant porté suffisamment de discrédit sur l'Alchimie au travers de discours et surtout d'écrits très franchement ineptes.

Néanmoins, si l'or n'est pas la panacée telle que les Adeptes la concevaient, il lui reste cependant une vertu actuellement en usage, à savoir "les sels d'or", connus et reconnus notamment en homéopathie. C'est peu me direz-vous !

Mais, bien plus surprenant, un disciple de Freud, Herbert Silberer a mis en évidence la similarité des symboles alchimiques au travers du temps, de l'espace et des civilisations, ce qui a conduit Carl Jung à valoriser l'Alchimie comme processus psychologique. L'intérêt de l'Alchimie résiderait de part son initiation, voire son intérêt spirituel, à une individualisation de l'être, donc de son perfectionnement dans sa dimension profonde, à travers son inconscient.

Je ne me permettrai pas de confirmer ou d'infirmer ces assertions, mes connaissances en la matière étant très limitées.

La spagyrie, médecine alchimique, consiste à réaliser plusieurs opération, dont la dissolution puis la reconstitution d'éléments végétaux, minéraux et physiques. Le médecin et alchimiste Raymond Lulle fut le premier à découvrir les "huiles essentielles".

En fait, le but principal de la spagyrie consiste à séparer la matière subtile de la matière grossière dans un but de purification.. Dans cette optique, le médecin français, le docteur Nawroki, rechercha pendant quarante ans et trouva une substance pure, capable de venir à bout de nombre d'infections et de soutenir efficacement l'organisme. Il isola une huile appelé "Charismon", qui fut utilisée avec succès en 1984 localement sur la peau et oralement. Après vingt ans d'expériences cliniques, son efficacité et sa performance ont été reconnues dans certains domaines de la santé.

La crème utilisée localement sur la peau dans le cadre notamment de brûlures, de virus ou de bactérie, entraînerait une accélération de la réparation des tissus et sa puissance anti-bactérienne aurait été prouvée.

De plus, dans le cadre de la parodontose, le pouvoir anti-bactérien de cette huile serait là aussi reconnu. Enfin, dans le cadre de l'athérosclérose, l'huile absorbée sous forme galénique agirait sur le cholestérol, en forçant les plaques d'athérome à se dissoudre. Des études cliniques dans ce domaine sont toujours en cours à Francfort, dans l'Institut biologique kinématique, afin d'en mesurer les effets et d'étudier la protection des artères, en évitant que de nouvelles plaques ne se forment, grâce à cette "huile" .



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